VENUS 's DANSE

 Video danse, it's the story of a woman who want to go throuth    borders.

 

Tout droit réservé à (c) Loma Colorine ADAGP

 

 

Du moins, c’est ce qu’actif dit. Ce week-end, Dazed a pris l’avion pour Lagos, au Nigeria, pour le troisième MTV Africa Music

 

Awards annuel et a passé quelques jours et quelques longues soirées à rencontrer des superstars du rap, du R&B et du kuduro de toute l’Afrique : des noms tels que Banky W, Fally Ipupa, Daddy Owen, Cabo Snoop et Radio & Weasel, de l’Angola à l’Ouganda, à la République démocratique du Congo et au-delà, tous des vedettes dans leurs propres pays, vendant des disques par camions entiers, malgré une piraterie rampante et une industrie musicale rachitique. Ces gars-là sont en quelque sorte les Jay Z et les Snoop d’Afrique.

LOMA COLORINE | PARIS, FR |

Loma Colorine au pays de l’hypermedia

 

 

Loma Colorine est née dans le nouveau continent artistique de l’hypermedia.

 

En France, c’est en 1997 que toute une génération d’artistes  a investi cette « terra incognita » où les créateurs développent un langage artistique incluant à part égale images, sons, mises en scène, textes.

 

Loma Colorine se veut « metteur en scène de particules », fabricant de couleurs et de sons. Elle convoque donc le dessin, la vidéo, la voix et la danse, confrontant le réel et le virtuel, le charnel et le surnaturel.

 

Aux liens « hypertextes » virtuels et désincarnés qui vous promènent, de clic en clic, sur les mots de la toile, Loma Colorine constitue des  liens entre ses dessins, ses vidéos,  ses compositions sonores et ses poèmes.

Chaque dessin peut être projeté sur un écran accompagné de sa poésie sonore, incitation à un voyage supplémentaire.

 

Au centre de l’histoire et au fil des installations de l’artiste, c’est la femme qui mène la danse, au sens propre et figuré. Dans son film expérimental « Venus dance »,  le personnage principal est Malène, danseuse née au Danemark,  qui danse en choisissant de ne pas porter sa prothèse, générant une autre forme de beauté en rapport avec l’identité assumée.

 

Le parcours initiatique de l’artiste touche donc autant aux représentations ancestrales de la femme  qu’au rapport avec le corps ou au regard de l’autre dont on se libère.  Il s’agit de naviguer d’un monde à un autre, sans frontières.

 

Errance à l’intérieur de soi-même ou pour repousser ses limites sont facilitées ici par les expérimentations simultanées de techniques de Loma Colorine portée par sa formation pluridisciplinaire.  Brigite Camus

GRAND  PALAIS,   Interview,   Paris     Art Capital  2019

LOMA COLORINE